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Table ronde virtuelle de haut niveau sur le rôle des jeunes dans l'accélération des efforts visant à éliminer les mutilations génitales féminines d'ici 2030 dans un contexte de défis croissants

Date: 
понедельник, 21 марта 2022

Le Burkina Faso, en collaboration avec l'Éthiopie,  la Gambie, l’Italie, le Sénégal, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), a coorganisé ce jeudi 17 mars, une table ronde virtuelle de haut niveau, en marge de la soixante-sixième (66e) session de la Commission de la condition de la femme (CSW66) sur « le rôle des jeunes dans l'accélération des efforts visant à éliminer les mutilations génitales féminines (MGF) d'ici 2030 dans un contexte de défis croissants ». Cet évènement a rassemblé au moins 120 participants.

 

En raison des crises climatiques, de la pandémie de COVID-19, des crises sécuritaires et de leurs conséquences, telles que la fermeture des écoles, la perturbation des activités communautaires et des services de santé, on estime qu’il pourrait y avoir eu jusqu’à 2 millions de cas supplémentaires de MGF si rien n’est fait.

 

C’est pourquoi, les États membres des Nations Unies, les organisations de la société civile, les organisations de jeunes, les agences spécialisées des Nations Unies et de nombreux militants se sont réunis afin de discuter et partager les meilleures stratégies de mobilisation de la communauté, en particulier des jeunes pour mettre fin aux MGF d’ici 2030.

 

Dans sa déclaration, Mme Salimata NEBIE/CONOMBO, Ministre du Genre et de la Famille du Burkina Faso a expliqué que des progrès ont été accomplis mais restent insuffisants. Pour le Dr Ergogie TESFAYE, Ministre de la Femme et des Affaires Sociales de l’Ethiopie, « il apparait urgent d’investir massivement dans la pédagogique et l’éducation des jeunes et des filles afin de lutter contre les idées reçues. Madame Fatou KINTEH, Ministre du genre de la Gambie a quant à elle souligné qu’il faut faire des jeunes le « fer de lance du changement ». La représentante du Sénégal a saisi l’occasion de rappeler que « nous avons tous une responsabilité morale et une obligation juridique d’agir maintenant et pour l’avenir ».

 

Les discussions ont également permis de :

  • présenter les efforts entrepris pour éliminer les MGF d’ici 2030 ;
  • réaffirmer l’engagement de mettre fin aux MGF ;
  • partager des vues et des expériences en matière de lutte contre les MGF dans des Etats confrontés à des crises climatiques, sanitaires et humanitaires ;
  • échanger avec les jeunes a.0ctivistes et le Consortium mondial des jeunes contre les MGF, qui a été récemment constitué pour mobiliser le soutien des jeunes ;
  • s’engager à prendre en compte les besoins des organisations de jeunesse pour soutenir les efforts  visant à mettre fin aux MGF.

 

Enfin, tous se sont accordés sur le fait que les jeunes sont un acteur majeur, des artisans de changements positifs et ont un rôle crucial à jouer dans le processus d’accélération des efforts visant à éliminer les MGF aussi bien dans leur communauté qu’à l’échelle mondiale