United Nations Welcome to the United Nations. It's your world.

Examen Approfondi de haut niveau à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés

Monday, 28 March 2016
Presenter: 
M. Samir Aden Cheikh
Location: 
United Nations, New York

DISCOURS DE

M. SAMIR ADEN CHEIKH

POINT FOCAL PMA

Ministère des Finances et de l’Economie

Lors de la réunion préparatoire d’experts en vue de l’examen

Approfondi de haut niveau à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020

Le 28 Mars 2016

Conseil de Tutelle, Siège des Nations Unies

 

Madame et Monsieur les Co facilitateur,

Mesdames et Monsieur les Délègues

Permettez de commencer mes propos par m’associer aux précédents intervenants en vous remerciant pour la tenue de cette importante réunion ainsi que pour le projet de déclaration qui nous a été transmis.

De plus, mon pays tient à s’associer pleinement aux déclarations faites par le représentant de la Thaïlande au nom du Groupe des 77 et de la Chine ainsi qu’à la déclaration du Bangladesh au nom du Groupe des Pays les Moins avancés.

A l’instar de nombreux autres pays membres de la catégorie des PMA, la République de Djibouti, a soumis son rapport inhérent à l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du plan d’Action d’Istanbul le 15 novembre 2015.

Il convient d’emblée de relever que cette évaluation été conduite dans le strict respect des directives du  schéma annoté pour les rapports nationaux en collaboration avec le Programme des Nations Unies  et s’attache à analyser les actions entreprises par les autorités de mon pays  afin de mettre en œuvre les différents grands domaines d’actions prioritaires.

Dans une optique d’appropriation, il convient de mettre en exergue que la République de Djibouti a intégré dans ses stratégies de développement national les objectifs du Programme d’Action d’Istanbul.

En effet, les objectifs spécifiques de deux programmes de développement national mis en œuvre jusqu’à ce jour et qui sont respectivement d’une part l’Initiative Nationale de Développement Social (INDS) mis en œuvre entre 2008-2012 et d’autre part la stratégie de développement à long terme dénommée Djibouti vision 2035 avec son plan d’action opérationnel intitulé « Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) pour la période 2015-2019 s’imprègnent des objectifs spécifiques du Programme d’Action d’Istanbul. Il y a lieu de souligner que le passage de l’INDS vers SCAPE repose sur l’accent prioritaire donné par le gouvernement en faveur de la promotion des activités génératrices de croissance et plus particulièrement vers le secteur productif.

Le rapport à mi-parcours dans la mise en œuvre du Plan d’Action d’Istanbul souligne, les résultats satisfaisants obtenu dans les domaines du développement du commerce, dans l’amélioration du climat des affaires, la bonne gouvernance, la protection sociale, l’intégration de la femme et les capacités du pays à mobiliser les ressources.

Nonobstant ce qui précède, d’importants efforts restent à faire en matière de développement des capacités productives locales ainsi que celle tournées vers l’exportation et de diversification économique.

Ce rapport met en exergue les avancées enregistrées par notre pays dans différents domaines prioritaires aux travers des grands chantiers que sont notamment :

  • Le développement du secteur des énergies renouvelables avec l’ambition de mon pays de devenir le 1er pays africain utilisant une énergie verte en 2020,
  • le développement des infrastructures portuaires avec la réalisation de 5 ports qui concrétisera le dessein de mon pays de devenir le hub logistique de la sous-région,
  • des nombreux projets en cours en matière d’habitat décent et d’assainissement,
  • de la prise en compte de l’aspect environnementale dans les politiques publique,
  • et enfin dans le développement des infrastructures liées aux nouvelles technologies de l’information

Aussi les objectifs de croissance visés au travers du SCAPE (2015 2019), permet qu’un nombre important  des objectifs pourraient être réalisé sans pour autant quitter la catégorie des PMA d’ici 2020. Une graduation finale ne pourrait raisonnablement être envisagée qu’en 2035.

Madame, Monsieur le Co facilitateurs,

Malgré les efforts entrepris par les differents gouvernements des pays dit PMA, il est communément reconnu que ces derniers constituent le Groupe de pays les  plus pauvres et les plus vulnérables.

Les PMA étaient et sont toujours confrontés à de multiples défis qui continuent de les fragiliser, nous pouvons en citer certains tel que le changement climatique et les effets dévastateurs du phénomène el niño, les urgences et catastrophes sanitaires (Ebola), le prix des produit de base ou encore le renforcement des capacités institutionnelles.

L’année 2015 qui vient de s’écouler est à marquer d’une pierre blanche car ont été adopte des textes de références que sont le cadre de Sendai pour la réduction e la gestion des catastrophes, le plan d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement et enfin les objectifs de développement durable à horizon 2030.

Aussi, il est important que l’ensemble des partenaires au développement ainsi que les Agences des nations unies œuvrant au bien-être des populations mondiales redoublent d’effort afin de parvenir à la réalisation des objectifs de développement définis.

Il est donc fondamentale qu’au regard de ces textes, des mesures spécifiques et à grande échelle puissent être mis œuvre à destination des PMA.