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Statement by H.E. Mr. Mohamed Siad Doualeh to the United Nations on the High Level Thematic Debate on United Nations, Peace and Security

Date: 
Wednesday, 11 May 2016

 

STATEMENT BY

H. E. MR. MOHAMED SIAD DOUALEH

AMBASSADOR, PERMANENT REPRESENTATIVE

TO THE UNITED NATIONS

BEFORE THE GENERAL ASSEMBLY

ON THE

HIGH LEVEL THEMATIC DEBATE ON UNITED NATIONS, PEACE AND SECURITY

 

11 MAY 2016

                                                                                       

Mr. President,

At the outset, allow me to congratulate you H.E Mogens Lykketoft for convening this High level Thematic Debate of the UN General Assembly on:” A New Commitment for Peace”.

 

I would also like to extend my deepest thanks to the Secretary-General, H.E. Ban Ki-moon, for his leadership, dedication and personal commitment towards advancing the agenda of this Organization.

 

As the Secretary General stated, last October during the opening of the high-level thematic debate in the General Assembly on "Maintenance of international peace and security" and I quote “Keeping pace with the evolving security landscape was a collective responsibility that required a staunch commitment to conflict prevention — through building capacities, investing resources, and above all, heeding the call of the United Nations Charter to “unite in strength” end of quote.

 

Monsieur le Président,

Il est indéniable que nous nous trouvons, aujourd’hui, à un moment crucial de l’histoire de notre organisation et que le monde dans lequel nous vivons est bien différent de celui de 1945. Au cours de ces 70 années d’existence, notre organisation a été confrontée à un éventail sans précédent de défis colossaux: la pauvreté et la faim; le chômage et les conflits armés violents; le changement climatique, et enfin le phénomène migratoire pour ne citer que cela. Il est clair que l’Assemblée générale a réussi à faire adopter, des textes ambitieux sur le développement, avec l'Agenda 2030 ; le Financement pour le Développements et l'Accord de Paris sur les changements climatiques. Mais beaucoup reste à faire, afin de pouvoir régler les conflits non résolus de par le monde.

Il nous faut trouver de toute urgence de nouveaux moyens, plus solides, afin de relever les défis liés à la paix et à la sécurité internationales.

 

Monsieur le Président,

Face à la complexité croissante des conflits, l’ONU doit se donner les moyens d’y répondre. En effet, le triple processus d’examen, amorcé par le Secrétaire général l’an dernier, avec notamment le rapport du Groupe indépendant de haut niveau sur les opérations de paix, de l’examen de revue de l’application de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur la participation des femmes au maintien de la paix, et du bilan de l’architecture de la consolidation de la paix, a défini  les nouvelles orientations de leurs activités pour les années à venir.

Avec 169 000 personnes déployées et réparties au sein de 36 missions dans 30 pays, les Operations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales ont pris une ampleur sans précédent. Les OMP peuvent contribuer à cet effort mondial, quand elles sont conçues et exécutées de manière mieux ciblée, et  plus axées sur l’humain. Le rapport HIPO dit et je cite : « Les activités de prévention des conflits et de médiation doivent être ramenées au premier plan ». Dans ce cadre, l’Assemblée général des Nations Unies doit revoir et améliorer le processus d’élaboration des budgets octroyés à ces missions. Un financement adéquat et prévisibleconstitue la clef de voûte pour permettre à l’Organisation de remplir dignement son mandat  en la matière.

Plus de coopération axée sur des partenariats stratégiques entre les Etats membres des Nations Unies, de l’ensemble du système Onusien, et des partenaires régionaux, notamment l’Union Africaine et les organisations sous-régionales africaines, sont nécessaires afin de de prévenir les conflits, de promouvoir et de consolider la paix en Afrique. 

Aussi, il est crucial de garantir  la participation pleine et égale des femmes dans les efforts de prévention et de règlement des conflits ainsi qu’à l’édification et au maintien d’une paix durable est inévitable de nos jours.  En effet, la résolution 1325 du Conseil de Sécurité a jeté les bases de cette participation, qui doit se concrétiser par la mise en œuvre de toutes les mesures qu’elle préconise.

 

Monsieur le Président,

Dans son discours lors de la 70 eme session de l'Assemblée générale, Mon président, S.E.M Ismaël Omar Guelleh, a dit et je cite que"l’extrémisme violent est le produit d’une idéologie meurtrière qui prône ouvertement la destruction et l’élimination de l’autre au nom d’une prétendue conviction religieuse alors que l’Islam est une religion qui prône essentiellement l’ouverture, la tolérance et l’amour du prochain. Aucun pays ne peut combattre ce fléau tout seul car le terrorisme n’a pas de frontières ? Pour neutraliser cette menace, nous devons agir ensemble, de manière concrète et décisive." Fin de citation

 

Monsieur le Président, pour conclure

Ma région, n'est pas un cas unique en soi et connait son lot de tragédies avec les conséquences dramatiques du phénomène El Nino, de l’instabilité qui a pour conséquence le déplacement de populations par milliers.

 Il va de soi que le choix du futur Secrétaire General, constitue aujourd'hui, une opportunité afin de pouvoir réaffirmer le rôle prépondérant des Nations unies en matière de Paix et de Sécurité.

Enfin, la Revitalisation de l'Assemblée Générale et la réforme du Conseil de Sécurité, permettront à l’Organisation de régler de façon holistique une grande partie des problèmes auxquels l’humanité est confrontée de nos jours. Dès lors, un engagement ferme et renouvelé de la part de tous les acteurs est déterminant à cet égard.

Je vous remercie de votre attention.